Duc-d’Albe (étymologie)
Outre qu’il représente un pieu métallique circulaire destiné à l’amarrage ou à l’évitement des bateaux, le terme « Duc d’Albe » est celui attribué à Fernando Alvarez de Toledo (1507/1582) Grand d’Espagne, Vice-roi de Naples, Gouverneur des Pays-Bas, Général de Charles-Quint et de Philippe II.
Le nom sous lequel il est connu lui vient du nom de son château Alba de Tormes.
Il a aussi été le gouverneur des Flandres (1567-1573) et fut à l’origine de la répression contre les protestants (Conseil des Troubles) et de la révolte des Pays-Bas.
Référence : Wikipédia
En 1567, alors que le duc d’Albe faisait route vers les provinces des Pays-Bas, Guillaume d’Orange s’échappa de Bruxelles et conseilla au comte d’Egmont et au comte de Hornes de faire de même, mais ils ne le firent pas. Lorsque le duc d’Albe mit en place le Conseil des troubles, il fit arrêter les deux comtes. Ils furent jugés et condamnés à mort, bien qu’ils ne fussent pas protestants. Ils furent tout deux décapités le 5 juin 1568 à Bruxelles, sur la Grand-Place (Sablon). Cet évènement marque le début de la guerre de Quatre-Vingts Ans, celle qui permit aux Provinces du Nord (les Pays-Bas actuels) d’accéder à l’indépendance.
On retrouva les 2 têtes décapitées (des comtes d’Egmond et de Hornes) chacune exposées pour exemple à la population, sur un pieu destiné à l’amarrage des bateaux.
(Evènement qui inspira Ludwig van Beethoven dans sa composition de l’ouverture la plus célèbre « Ouverture d’Egmont » (1802) et fournit au compositeur l’occasion d’exprimer au passage ses propres préoccupations politiques, et d’exalter le sacrifice de l’homme condamné à mort pour s’être dressé contre l’oppresseur).
De là proviendrait le nom commun Duc-d’Albe.
Traductions
•allemand : Dückdalben
•anglais : dolphin
•danois : duc d’albe
•néerlandais : meerstoel, dukdalf